Vientos del
Altiplano
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Vientos del |
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Les instruments de musique des Andes
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| Flûte de Pan des Andes (Siku / Zampoña) |
La flûte
de Pan des Andes est un instrument à vent traditionnel
des cultures andines. Dans les styles que nous
pratiquons, la flûte de pan (siku ou zampoña) est
composée de deux rangées de tubes, nommée Ira (celle qui
mène) et Arka (celle qui suit). Chaque musicien joue une
seule des deux rangées, ce qui en fait un instrument
fondamentalement collaboratif : deux musiciens au moins
sont nécessaires pour « tresser » l’ensemble de la
mélodie. Ce sont normalement des flûtes que l’on joue
durant la saison sèche, d’avril à novembre.
Les sikus ou zampoñas sont fabriqués en bambous creux d’espèces particulières, récoltés dans les zones tropicales humides du Pérou et de Bolivie, puis séchés et coupés selon la longueur voulue pour produire chaque note. Plus le tube est long, plus la note est grave.
Le
jeu traditionnel fait cohabiter plusieurs tailles de
siku (ou zampoñas) qui peuvent porter des noms
différents selon les régions :
Dans certains styles, on joue des flûtes de tailles plus
extrêmes (le Toyo, très grand, deux octaves plus graves
que la Malta ; ou la Uña, très petite, deux octaves plus
aigües). Dans
d’autres, on ajoute des voix accordées à la tierce, à la
quarte ou à la quinte par rapport à la voix principale.
Comme la quena, le siku ou zampoña est un instrument sud-américain dont l’origine est antérieure à la conquête espagnole.  |
| Quena |
La
quena, ou kena, est une flûte droite à encoche biseautée
(sans bec),
qui dispose de six trous sur le dessus et d’un en
dessous, qu’on bouche avec les doigts pour produire
différentes notes.
Les quenas sont le plus souvent faites en bambou ou en
bois tourné, mais on peut également en trouver en os… |
| Tarka |
La
Tarka est (dans sa facture la plus courante) une flûte à
bec de section carrée,
avec au
centre une partie arrondie. Elle comporte six trous sur
le dessus, qu’on bouche avec les doigts pour produire
les notes.
Comme
toutes les flûtes à bec andines, elle se joue en saison
des pluies, par exemple pendant le carnaval. Elle
produit un son puissant caractéristique et se joue en
grand groupe accompagné de percussions – bombo, caisse
claire. Une troupe de Tarkas comporte trois tailles : la
Mala (la moyenne), la Tayka (« la grand-mère », la plus
grande) et la Imilla (« la jeune fille », la plus
petite, plus rarement jouée). |
| Charango |
 Le charango est une sorte de petite guitare typiques des Andes, disposant de 5 cordes doubles. Il en existe de nombreuses variantes selon les régions. Sa version la plus connue était traditionnellement réalisée avec une carapace de tatou en tant que caisse de résonance. Celle-ci est désormais souvent fabriquée en bois. Il est souvent utilisé en accompagnement du chant ou des flûtes, mais il peut aussi être joué en soliste ou accompagné d’une guitare. Comme tous les instruments à cordes d’Amérique du Sud, il est postérieur à la conquête espagnole. |
| Bombo |
 Le bombo andin, très utilisé pour accompagner les flûtes de pan, les Tarkas ou encore le folkore sud-américain, est un gros tambour cylindrique en bois, revêtu à chaque extrémité d’une peau (en général, de chèvre, poilue, tondue ou tannée selon les styles, et tendue à l’aide de cordes. Il se distingue du bombo leguero argentin, dont le fût est creusé dans une seule pièce de bois. Ce dernier, de même que le bombo criollo, présente également un cerclage proéminent en bois, que l’on peut frapper avec une baguette, contrairement au bombo andin dont on ne frappe que la peau. |
| Wankara |
 La wankara et la tinya sont des styles de tambours plus léger, plus larges que hauts (contrairement aux bombos qui sont plus hauts que larges) et munis d'une peau tendue sur chaque face. Elles sont parfois munies de cordes transversales ornées de petits bouts de bois (ou épines, plumes…) qui augmentent la résonance à chaque coup. |
| Phututu |
 Le phututu est un instrument qui ne produit qu’une note, et qui est joué en appel ou en accompagnement des flûtes de pan dans certains styles de Sikuri. Il est réalisé soit à partir d'un gros coquillage auquel on aménage une embouchure ronde, ou bien d'une corne de bovin à laquelle on ajoute parfois une longue tige de bambou. |
| Chajchas |
 Les chajchas sont des grappes de sabots (onglons) de lamas, de chèvres ou de moutons, nettoyés et séchés puis cousus en grappes sur un bracelet de tissus. On les secoue comme des hochets ou on les porte aux poignets ou aux chevilles pour produire un rythme. |